Comment élaborer un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI) : Guide Complet 2024 en 5 étapes

Rédigé par
Kheops Conseil

Dans un environnement technologique en constante évolution, la planification stratégique des systèmes d'information devient un pivot central pour les entreprises souhaitant optimiser leurs opérations et préparer le futur. Ce guide exhaustif vous dévoile comment élaborer un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI) en cinq étapes clés, essentielles pour aligner technologie et objectifs d'affaires à long terme.

Qu’est-ce qu’un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI) ?

Un Schéma Directeur des Systèmes d’Information est un plan stratégique qui oriente la gestion des ressources informatiques d'une organisation, en alignement avec les motivations et objectifs de l’organisation, selon ses capabilités.

Il sert de feuille de route pour les investissements technologiques, les initiatives de transformation digitale et la gouvernance de l’Information et de la Technologie (I&T) associée.

Le SDSI est la boussole de la DSI pour les 3 à 5 ans à venir. Il présente les cibles et accomplissements que doit atteindre la DSI, sa feuille de route de projets et le modèle opérationnel de gestion associé.

Les projets structurants du SDSI font l’objet de Business Cases étudiés et renseignés qui présentent les technologies et les infrastructures nécessaires pour soutenir la stratégie globale de l'entreprise.

Pourquoi élaborer un Schéma Directeur des Systèmes d’Information ?

Dans un contexte où l'agilité et l'innovation sont des impératifs, élaborer un SDSI sur 3 à 5 ans peut paraître rigide, mais il s’agit d’un document qui vit et évolue (fréquence préconisée de mise à jour : 6 mois).

Il permet avant tout d’assurer l'alignement de l’Information & de la Technologie (I&T) avec les objectifs stratégiques de l'entreprise. Un Schéma Directeur des Systèmes d’Information efficace ne se contente pas de répondre uniquement aux besoins opérationnels immédiats ; il est un livrable clé de la stratégie d'entreprise.

Il définit clairement comment les ressources informatiques doivent être alignées avec les capabilités et capacités, et permet aux organisations de tirer pleinement parti de leurs investissements informatiques.

Un SDSI renforce la compétitivité de l'entreprise en projetant une vision innovante, en améliorant la prise de décision et en éliminant les projets à faible valeur ajoutée.

Cet article vise à offrir un guide exhaustif pour l'élaboration d'un Schéma Directeur des Systèmes d’Information.

Nous partageons les étapes clés, les meilleures pratiques et les stratégies essentielles pour créer un SDSI qui, non seulement, répond aux exigences actuelles mais est aussi prêt à embrasser les changements de demain.

Qui que vous soyez : décideur de l’entreprise, responsable de la transformation numérique, directeur des systèmes d'information, consultant(e) CIO/CTO advisory … ce guide vous fournira les outils et les connaissances nécessaires pour développer un SDSI adapté à votre organisation.

Étape 1 : Construire le socle du SDSI – Principes et cadres de référence

1. Étapes clés d’un SDSI efficace :

La création d'un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI) efficace et durable commence par l'établissement d'une Vision et d'Objectifs Stratégiques clairs. Il est essentiel que cette vision soit en accord avec la stratégie globale de l'entreprise et se traduise en objectifs concrets, quantifiables et réalisables.

Cette vision prospective doit servir de guide pour l'ensemble du SDSI, en s'assurant que toutes les initiatives IT soutiennent les ambitions de l'entreprise.

Un Diagnostic de l’existant poussé est impératif.

Effectuez un diagnostic précis, s'appuyant sur les référentiels ITIL, COBIT et TOGAF. Cet examen méticuleux vise à évaluer l'état actuel de vos systèmes d'information, y compris les processus et les compétences disponibles, pour identifier les atouts, déceler les axes d'amélioration et discerner les opportunités ainsi que les risques présents dans votre infrastructure IT.

Sur la base de cette vision et du diagnostic réalisé, place à l'élaboration d'un Plan d'Action. Ce plan doit détailler des initiatives spécifiques, définir des jalons clairs, attribuer des responsabilités et établir un calendrier pour la mise en œuvre du SDSI. Il doit aligner les objectifs du SDSI avec les besoins métiers et les capacités IT de l'entreprise.

Enfin, la Mise en Place d'une Gouvernance et d'un Cadre de Pilotage est essentielle pour le succès du SDSI. Ce cadre doit permettre de superviser, d'évaluer et d'ajuster continuellement le Schéma en fonction des performances, des risques, des évolutions du marché et de l'environnement technologique. La mise en place de mécanismes de mesure de performance, de gestion des risques et d'adaptation aux changements est nécessaire pour maintenir le SDSI aligné avec les objectifs stratégiques et opérationnels de l'entreprise.

2. Alignement avec les objectifs métiers :

L'un des aspects les plus importants d'un SDSI réussi est son alignement étroit avec les objectifs métiers de l'entreprise. Cela implique de comprendre en profondeur les besoins, les défis, les opportunités de chaque corps de métier et de traduire cette compréhension en solutions IT adéquates.

Un SDSI performant transforme le département IT d'un simple fournisseur de services en un partenaire stratégique qui contribue activement à la création de valeur pour l'entreprise.

Diagramme représentant l'évolution du rôle de la DSI au sein d'une entreprise, depuis un fournisseur de services jusqu'à un partenaire stratégique créateur de valeur, avec une influence croissante sur l'agenda métier et l'innovation digitale.

Étape 2 : Définir les axes clés de son SDSI

Ayant établi les bases d'un Schéma Directeur des Systèmes d’Information efficace, tournons-nous vers les axes clés pour sa réussite. Ces axes guideront la conception et l'implémentation du SDSI, en accord avec les motivations de l'entreprise.

1. Gouvernance IT et alignement avec les objectifs métiers :

La transformation du rôle de la Direction des Systèmes d'Information (DSI) est essentielle dans la gestion d’entreprise contemporaine, passant d'une gestion traditionnelle des IT à une implication stratégique et business profonde. Cette évolution implique une participation active de la DSI dans la planification stratégique de l'entreprise, garantissant que les initiatives IT sont rigoureusement alignées avec les objectifs métiers.

Parallèlement, il est primordial d'établir un cadre de gouvernance IT clair et structuré. Ce cadre doit assurer que les décisions relatives à l'IT sont prises dans l'intérêt optimal de l'entreprise, intégrant des mécanismes efficaces pour la prise de décision, le contrôle des risques, le respect de la conformité réglementaire, une gestion de la performance adaptée.

Cet ensemble d'actions et de structures forme le pilier central d'une gouvernance IT qui soutient les objectifs métiers tout en favorisant une gestion IT responsable et avant-gardiste.

2. Faire converger le métier et les outils digitaux :

L'élaboration d'un modèle opérationnel cible qui intègre harmonieusement les outils digitaux dans les processus métiers est une étape nécessaire pour les entreprises souhaitant se moderniser.

Cette démarche commence par une compréhension approfondie des processus métiers existants, suivie de leur optimisation ou transformation en exploitant les avantages de la technologie.

Pour faciliter cette intégration, l'utilisation d'une matrice 3xN se révèle être un outil précieux. Dans cette matrice, l'axe horizontal représente les éléments clés tels que les modèles d'affaires, le modèle opérationnel cible, et le capital humain, tandis que l'axe vertical énumère les différentes technologies digitales telles que le web, le mobile, les réseaux sociaux, et le Big Data.

Illustration colorée montrant l'alignement entre les outils digitaux comme le WEB, le mobile, les réseaux sociaux, l'analyse de grandes données, l'IoT et la culture numérique avec les différents niveaux d'un modèle d'affaires, opérationnel, et le capital humain.

Cette représentation permet non seulement une visualisation claire mais aussi une planification stratégique efficace de l'alignement entre les besoins métiers et les solutions technologiques, assurant ainsi une convergence optimale entre le métier et les outils digitaux.

3. Définir un SI agile et moderne :

La clé d'un système d'information efficace réside dans son agilité, sa capacité à s'adapter promptement aux évolutions du marché et à saisir de nouvelles opportunités.

Pour y parvenir, il est essentiel de disposer d'architectures flexibles, d’utiliser les méthodes de développement itératives (lorsque les projets les nécessitent) et de cultiver une culture organisationnelle axée sur la collaboration et l'innovation.

Par ailleurs, l'orientation de l'architecture du système d'information doit être centrée sur la création de valeur pour l'entreprise. Ceci implique une allocation stratégique des investissements et des projets, priorisant ceux offrant un retour sur investissement (ROI) substantiel.

Il est impératif de veiller à ce que toutes les composantes du système d'information contribuent activement à la réalisation des objectifs stratégiques de l'entreprise.

Cette approche, combinant Agilité et une architecture orientée valeur, est cruciale pour garantir que le système d'information soit non seulement réactif, mais aussi un véritable levier de croissance et de réussite stratégique.

4. Importance des standards de Gouvernance IT :

Les standards de gouvernance IT dans le cadre du Schéma Directeur des Systèmes d'Information (SDSI) sont indispensables pour les organisations qui cherchent à optimiser leur gestion informatique et à aligner leurs objectifs IT avec ceux de l'entreprise.

Adopter des standards de gouvernance IT tels que ITIL®, COBIT® et TOGAF® peut transformer la façon dont les systèmes d'information sont gérés, passant d'une perspective purement opérationnelle à une approche stratégique.

Tableau comparatif des cadres de référence ITIL, COBIT, et TOGAF, décrivant les facteurs clés comme la portée, les objectifs, le public cible, les processus et méthodologies, la gouvernance, l'architecture, et l'intégration avec d'autres cadres, offrant une vue d'ensemble de la gestion des services IT, la gouvernance IT, et le développement de l'architecture d'entreprise.

Ces standards aident à établir un cadre clair pour la gestion des processus IT, la réduction des risques et la prise de décision stratégique. Ils permettent également une meilleure communication et une compréhension partagée entre les différents départements de l'entreprise. En mettant en place une gouvernance IT efficace, les DSI peuvent s'assurer que les investissements informatiques soutiennent les objectifs commerciaux, améliorent la performance et stimulent l'innovation.

En outre, une gouvernance IT solide facilite la conformité réglementaire et les audits, réduit les coûts en évitant les redondances et améliore la satisfaction des utilisateurs en fournissant des services IT plus fiables et plus réactifs. Elle favorise également une culture d'amélioration continue, indispensable pour rester compétitif dans l'environnement VICA actuel (Volatile, Incertain, Complexe, Ambigüe).

En résumé, l'intégration de standards de gouvernance IT est fondamentale pour toute organisation visant à renforcer l'efficacité, la sécurité et la stratégie globale de ses systèmes d'information. Elle n'est pas seulement une question de technologie, mais un élément essentiel de la stratégie d'entreprise globale, permettant une meilleure collaboration entre la DSI et les autres fonctions de l'entreprise pour atteindre les objectifs communs.

Dans cette même optique, il est primordial que le SDSI intègre des indicateurs de performance clairs et pertinents (KPI). Ces indicateurs sont essentiels pour mesurer l'efficacité de la DSI et son alignement avec les objectifs métiers.

Ils constituent un outil puissant pour diriger et orienter les décisions, permettant un ajustement dynamique des stratégies basées sur les résultats obtenus.

Télécharger notre fichier KPIs de la DSI gratuitement

Avec ces concepts et principes clés désormais assimilés, avançons vers l'étape suivante, celle de l'audit et du diagnostic de la DSI.

Étape 3 : Conduire un diagnostic complet de la DSI

Un diagnostic approfondi et précis de la Direction des Systèmes d'Information (DSI) permet d'évaluer l'état actuel de l'IT et d'identifier les domaines nécessitant des améliorations ou des changements.

L’audit de la DSI doit se faire par les 3 perspectives suivantes :

1. Perspective Métier : Comprendre et évaluer les capabilités et capacités

Il est ici crucial de comprendre et évaluer les processus et procédures actuels pour garantir leur alignement avec les ambitions de transformation de l'entreprise.

Cela commence par un examen approfondi des processus IT existants, visant à identifier les écarts entre les capacités actuelles et les besoins futurs des métiers.

Un cas pratique :

Prenons l'exemple d'une entreprise d’électronique intégrant des services de réalité augmentée.

L’analyse révèle un retard des briques applicatives actuelles au vu de la progression et de l’état de l’art sur le marché.

Face à ce constat, nous déterminons une nécessité de répondre à cet engagement sur les prochaines années à travers le Schéma Directeur.

Parallèlement, il faut vérifier :

  • L’alignement des processus / procédures avec les ambitions de transformation ;
  • Le modèle de collaboration avec certaines fonctions Supports, adossées à la gestion des services et produits de l’entreprise ;
  • Les projets en cours pour s'assurer de leur alignement avec la stratégie IT globale et leur contribution aux objectifs métiers.

Cette approche globale permet de répondre aux besoins immédiats de l'entreprise tout en préparant le terrain pour ses ambitions futures, assurant ainsi un alignement stratégique dynamique et évolutif entre les processus, les fonctions et les objectifs métiers.

2. Perspective Systèmes d’Information : évaluation de l’existant et de la performance du SI

L'efficacité et la pertinence de la Direction des Systèmes d'Information (DSI) au sein d'une entreprise dépendent fortement de son organisation interne et des méthodes employées. Un aspect fondamental de cette évaluation concerne l'examen du cycle de vie des actifs informatiques (applicatifs et matériels), notamment l’orchestration des corps de Métiers Maîtrise d'Ouvrage (MOA), Maîtrise d'Œuvre (MOE), Exploitation, Support , …

Il est nécessaire de s'assurer que les équipes fonctionnent de manière cohérente et efficace, en utilisant des méthodologies adaptées pour atteindre les objectifs de création de valeur.

Par ailleurs, une évaluation approfondie des systèmes et applications existants est nécessaire pour identifier leurs points forts et faiblesses, notamment en termes de performance, de fiabilité, d'adaptabilité et de résilience.

L’étude des projets en cours doit être réalisé pour vérifier l’adéquation des projets avec les nouvelles lignes directrices, les modes d’obtentions des actifs, leurs configurations, leurs expositions aux clients.

Enfin, un regard est porté sur l'adéquation entre les compétences disponibles au sein de la DSI, les besoins actuels et futurs de l'entreprise.

Cela implique non seulement d'évaluer les compétences techniques et managériales actuelles mais aussi de déterminer les besoins en formation et en développement des compétences selon l’évolution et les tendances du marché. Cette démarche vise à aligner les ressources humaines de la DSI avec les exigences évolutives de l'entreprise, assurant ainsi que la DSI est bien équipée pour répondre aux défis des prochaines années.

Diagramme de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) montrant six composantes clés interconnectées : Calibrage stratégique RH, Prise de poste/fonction, Entretien d'évaluation, Référentiel de compétences, Plan de développement des compétences (mobilité interne), et Recrutements externes.

3. Perspective organisationnelle : articulation entre les Métiers et la ligne Métier SI

Dans la perspective organisationnelle, l'articulation entre les métiers et la ligne Métier SI est essentielle pour une gestion efficace et stratégique des ressources IT.

Un élément clé de cette articulation est le pilotage du budget et de la performance IT. Il s'agit d'analyser minutieusement la gestion du budget IT, en évaluant non seulement l'efficacité des dépenses mais aussi leur impact sur la performance globale des directions. Cette analyse doit inclure une évaluation des indicateurs de performance pour assurer que les investissements IT contribuent effectivement à la réalisation des objectifs de l'entreprise.

En outre, la gestion du portefeuille de projets IT requiert une attention particulière.

Il est important d'examiner comment les projets IT sont sélectionnés, priorisés et gérés au sein de l'organisation. Cela comprend l’alignement stratégique du portefeuille ainsi qu’un regard sur la gestion de la maintenance en conditions opérationnelles (MCO).

Enfin, la gouvernance des projets et des données est un autre aspect crucial pour l'organisation.

Il est nécessaire de réaliser un examen approfondi des processus de prise de décision, flux de travaux, gestion des cycles de vie, gestion des risques et conformité. Un regard est porté aux méthodologies et bonnes pratiques, tout en gardant un œil critique sur les leviers d’efficience de la DSI dans sa gestion organisationnelle.

Fort de votre compréhension approfondie de l'état actuel de la DSI grâce au diagnostic, il est temps de se concentrer sur l'élaboration des scénarii stratégiques, qui dessineront le futur du système d'information.

Étape 4 : Élaborer des scénarii stratégiques pour le SDSI

Cette étape définit la trajectoire future du système d'information en fonction des besoins et des attentes de l'entreprise.

1. Définition des scénarii stratégiques d'évolution :

Lors de la définition des scénarii stratégiques d'évolution du système d'information, plusieurs axes doivent être pris en compte pour assurer l'alignement avec les objectifs globaux de l'entreprise.

Tout d'abord, il est essentiel d'évaluer les enjeux de rationalisation des ressources IT existantes. Cette évaluation devrait se concentrer sur la consolidation des infrastructures, la réduction des coûts et l'amélioration de l'efficacité globale du système d'information. En simplifiant et en optimisant les ressources IT, l'entreprise peut réaliser des économies significatives tout en augmentant l'efficacité opérationnelle.

De même, la modernisation du système d'information est nécessaire au maintien de la compétitivité de l'entreprise. Cette modernisation peut inclure l'adoption de nouvelles technologies, la mise à jour des systèmes existants et l'intégration de solutions innovantes. L'objectif est de s'assurer que le système d'information répond aux standards du marché mais également capable de soutenir les initiatives futures de l'entreprise et de répondre à ses besoins en constante évolution.

Enfin, définir des scénarii qui favorisent l'agilité et l’amélioration des processus est essentiel pour améliorer la réactivité de l'entreprise aux changements du marché.

Ces scénarii devraient viser à intégrer la technologie de manière stratégique dans les opérations quotidiennes de l'entreprise, renforçant ainsi sa position sur le marché et sa capacité à innover.

2. Perspectives à intégrer dans les scénarii :

Dans le processus d'élaboration d'un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI), il est essentiel d'adopter une approche multidimensionnelle qui intègre les perspectives Métiers, organisationnelle et SI.

Tout d'abord, la perspective Métiers consiste à élaborer des scénarii qui alignent étroitement le système d'information (SI) avec les besoins métiers spécifiques de l'entreprise. Cela nécessite une analyse approfondie des processus, des fonctions, des produits et de l'organisation de l'entreprise. Il est également crucial de prendre en compte l'infrastructure IT existante, les coûts associés et les solutions technologiques disponibles ou nécessaires. L'objectif est de s'assurer que le SI soutient efficacement les activités métiers, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs stratégiques de l'entreprise.

La perspective SI se concentre sur la définition de l’infrastructure et de l’architecture cible de la DSI. On y inclut la clarification des rôles et responsabilités, l'élaboration du mode de fonctionnement et la configuration systèmes nécessaires pour répondre aux engagements. L'accent est mis sur la création d'un SI flexible, réactif et aligné avec les orientations stratégiques de l'entreprise, capable de s'adapter à de futurs évolutions technologiques et aux incertitudes du marché.

Enfin, la perspective organisationnelle implique de préciser les modalités de pilotage du SI, les stratégies d’outsourcing, le management des parties prenantes et la gouvernance des systèmes. Cela comprend l'établissement de politiques claires pour la gestion des données, la sécurité, la conformité et la continuité des activités.

Une attention particulière doit être portée à la manière dont les utilisateurs interagissent avec le SI, ainsi qu'aux processus de prise de décision et de gestion des risques, pour garantir une gouvernance IT efficace et alignée sur les besoins globaux de l'entreprise.

3. Évaluation et comparaison des scénarii :

Lors de l'évaluation et de la comparaison des différents scénarii stratégiques envisagés dans le cadre d'un Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI), il est impératif de considérer plusieurs aspects clés pour garantir que le scénario choisi est non seulement aligné avec les objectifs de l'entreprise mais également réalisable et pertinent.

Premièrement, il est crucial d'évaluer la réponse de chaque scénario aux priorités et objectifs métiers de l'entreprise. Cette étape implique d'examiner dans quelle mesure chaque scénario proposé soutient les ambitions stratégiques de l'entreprise, répond aux besoins spécifiques des différents métiers et contribue à la réalisation des objectifs à court, moyen et long terme.

Ensuite, l'adaptation aux contraintes techniques est un autre critère déterminant. Il s'agit d'analyser la faisabilité technique de chaque scénario, en prenant en compte les capabilités de la DSI : maturité de l'infrastructure IT existante, ressources technologiques disponibles, … , ainsi que ses capacités budgétaires et humaines. Cette analyse permet de déterminer si les scénarii envisagés sont réalisables avec les moyens actuels ou si des investissements supplémentaires sont nécessaires.

Enfin, une analyse approfondie des risques et du temps de mise en œuvre de chaque scénario est nécessaire. Il faut considérer les risques potentiels associés à chaque option, y compris les risques technologiques, opérationnels, financiers et de conformité, le temps nécessaire pour implémenter chaque scénario.

Cette évaluation aide à identifier les scénarii qui offrent un équilibre optimal entre bénéfices et risques, tout en étant réalisables dans des délais raisonnables.

Après avoir effectué ces évaluations, il est important de transformer le scénario stratégique sélectionné en plan d'actions. Cette étape est cruciale pour concrétiser la vision du SDSI, en traduisant les orientations stratégiques en Business Cases concrets qui seront mis en œuvre par la DSI et les différentes unités Métiers de l'entreprise.

Étape 5 : Traduire la stratégie en action – Projection tactique et opérationnelle du SDSI

Cette phase s’assure que le SDSI se concrétise en initiatives et projets tangibles, parfaitement alignés avec le scénario stratégique sélectionné par l'organisation.

1. Le plan d'alignement stratégique :

Ce plan constitue le pont entre la vision stratégique de l'entreprise et les actions IT. Il garantit que toutes les initiatives IT s'alignent avec les objectifs globaux de l'entreprise. L'élaboration du plan d'alignement stratégique implique de détailler comment chaque initiative IT contribue à la stratégie globale, en définissant des objectifs clairs, des indicateurs de performance et un calendrier d'exécution précis.

Schéma du plan stratégique, montrant une structure organisée en plusieurs niveaux avec des termes en français. De gauche à droite, il y a trois colonnes intitulées 'Exigences Business', 'Priorisation' et 'Principes de conception'. Sous 'Exigences Business', trois termes sont empilés verticalement : 'Impératifs business', 'Blueprint', et 'Plateformes de différenciation'. La colonne 'Priorisation' relie 'Blueprint' aux 'Capabilités' et 'Architectures' qui sont alignés verticalement en dessous. Enfin, sous 'Principes de conception', les termes 'Faisabilité technique' sont alignés avec 'Blueprint'. Le schéma illustre la hiérarchie et les relations entre les composantes d'un et schéma directeur des systèmes d'information réussi.

2. Le business case des projets structurants :

Ce document essentiel fournit une analyse approfondie des projets IT majeurs, évaluant leur pertinence, leur faisabilité et leur impact sur l'entreprise. Il doit inclure une analyse de rentabilité, un cadrage initial et un aperçu des impacts organisationnels et financiers.

3. Le modèle opérationnel cible (target operating model) :

Ce modèle décrit la vision future des opérations IT et oriente la transformation en définissant les processus, structures et compétences nécessaires. Il doit traiter de l'organisation des services IT, des processus clés, des rôles, responsabilités et des technologies requises.

4. Le plan d'actions :

Ce plan de mise en œuvre du SDSI détaille les actions concrètes, jalons, et responsabilités, utilisant des outils éprouvés pour une gestion précise et une gouvernance rigoureuse. Le diagramme de Gantt permettra de visualiser le calendrier des tâches et leur avancement. La technique PERT sera utilisée pour analyser et réviser les temps de réalisation prévus, tandis que les Scrum Boards offriront une vue agile et interactive de la progression des activités. Les diagrammes de réseau aideront à clarifier les dépendances et la séquentialité des tâches. Ensemble, ces outils structureront le suivi, la surveillance, et les réévaluations périodiques, essentiels pour l’adaptation stratégique et l’atteinte des objectifs à terme.

5. Le plan de conduite du changement :

Ce plan est crucial pour anticiper les défis humains et organisationnels liés à la transformation IT, et propose des stratégies pour faciliter l'adoption et minimiser les résistances des parties prenantes. Il doit couvrir la communication, la formation, le soutien et l'accompagnement des utilisateurs et des équipes IT et métiers impliquées dans les travaux à venir.

"Schéma de gestion de projet montrant les étapes de mise en œuvre d'un changement organisationnel, débutant par 'Étudier l'idée' et progressant vers 'Mettre à disposition', avec des activités intermédiaires comme 'Cadrer le projet', 'Concevoir la solution détaillée', et 'Réaliser'. En dessous, les actions de support 'Analyser le changement', 'Définir la stratégie de changement', 'Informer et communiquer sur le changement', et 'Former et accompagner les utilisateurs' facilitent le processus.

6. Le support de formation de l'équipe projet :

Ce support vise à fournir les ressources nécessaires pour former et habiliter l'équipe projet à conduire le SDSI. Il doit inclure des formations techniques, des ateliers sur les processus et des séances de coaching pour le développement des compétences.

Retrouvez un exemple en visitant ce lien.

Bonus - Activer les 6 moteurs de la transformation digitale

La transformation digitale repose sur six moteurs fondamentaux qui redéfinissent la manière dont les entreprises opèrent et interagissent avec leurs clients. Ces moteurs sont essentiels pour toute organisation visant à mettre en œuvre leur Schéma Directeur des Systèmes d’Information :

1. La Dématérialisation :

La dématérialisation vise à minimiser la dépendance aux supports papier, générant des avantages significatifs en termes d'efficacité, de coût et de durabilité. Elle améliore la gestion documentaire, renforce la sécurité des données et accélère les prises de décision.

La mise en œuvre de solutions de GED (Gestion Électronique des Documents), l'adoption de la signature électronique et l'utilisation de plateformes collaboratives sont des étapes clés pour réaliser cette transition.

2. La Robotisation :

La robotisation, en particulier via l'automatisation des processus robotisés (RPA), permet de rediriger les collaborateurs vers des activités à plus forte valeur ajoutée. Elle améliore l'efficacité des processus en réduisant les erreurs et en augmentant la productivité. L'implémentation de robots logiciels pour gérer des tâches répétitives telles que la saisie de données et la gestion des commandes est un exemple pratique.

3. Les outils Cloud :

Le Cloud offre une flexibilité et une évolutivité sans précédent, permettant une adaptation rapide aux changements du marché. Ses avantages en termes de coûts et de collaboration en font un choix stratégique. L'intégration de solutions de Cloud public, privé ou hybride est essentielle pour l'hébergement d'applications, la gestion des données et la collaboration efficace.

4. La Data Analytics :

L'analyse de données transforme les volumes de données collectées en insights précieux pour des décisions éclairées. L'implémentation de solutions de business intelligence et d'outils de data mining est fondamentale pour analyser les performances, détecter les tendances du marché et optimiser les processus.

5. La Data Visualisation :

Une présentation visuelle efficace des données facilite l'interprétation rapide et précise d'informations complexes. Le développement de tableaux de bord interactifs et de rapports visuels avec des graphiques et infographies est nécessaire pour rendre les données compréhensibles et accessibles.

6. Le Machine Learning :

Le machine learning offre un potentiel d'innovation dans divers domaines comme la personnalisation des services, l'optimisation des processus et la prévision des tendances de marché. Son intégration dans les systèmes existants améliore l'automatisation des décisions et aide à développer des stratégies marketing et de vente plus ciblées.

Avec la reconnaissance des technologies et stratégies essentielles à la transformation digitale, il est maintenant temps de se concentrer sur les recommandations et conseils pratiques pour assurer l'efficacité et le succès du Schéma Directeur Informatique.

Module : Prendre en considérations les préconisations suivantes

Pour garantir l'efficacité du Schéma Directeur Informatique, il est crucial de suivre des pratiques éprouvées et d'éviter les pièges courants. Voici des recommandations clés pour orienter ce processus :

1. Réaliser un diagnostic approfondi du SI :

Commencez par une évaluation complète du système d'information, couvrant l'infrastructure, les applications, les processus et la gouvernance. Utilisez des outils d'évaluation et des cadres comme COBIT pour assurer une analyse exhaustive. Évaluez non seulement les capacités techniques actuelles, mais aussi les risques liés à la cybersécurité, la conformité et la capacité d'innovation.

❗️Un audit d’intrusion cyber est obligatoire ❗️

En 2024, la réalisation d'un audit d'intrusion cyber s'avère obligatoire pour évaluer la robustesse du système d'information.

Cet audit permet de délimiter précisément la surface d'attaque interne de l'organisation en recensant les composants visibles sur le réseau ainsi que les services déployés.

L'objectif est double : d'une part, identifier les vulnérabilités inhérentes aux composants internes, qu'il s'agisse de défauts de configurations ou de failles techniques ; d'autre part, élaborer des scénarii de menace crédibles démontrant la potentialité de compromission du système d'information.

Cette démarche analytique et préventive est indispensable pour renforcer la sécurité informatique de l'entreprise.

2. Choisir le bon partenaire de conseil :

Sélectionnez un partenaire de conseil avec une expérience reconnue et une expertise pertinente pour votre secteur. Il est nécessaire de choisir des consultants qui offrent non seulement des solutions personnalisées mais aussi des conseils stratégiques, permettant d'anticiper les tendances et l'évolution technologique.

Kheops Conseil est le partenaire idéal dans ce contexte. Spécialisé dans la gouvernance des systèmes d'information et la transformation numérique, nous utilisons des frameworks tels que ITIL®, COBIT®, et TOGAF® pour aligner efficacement technologie et stratégie d'affaires, tout en réduisant les risques et en optimisant la prise de décision​​​​.

3. Se méfier des pièges communs :

Veillez à ce que les consultants utilisent des référentiels de gouvernance IT reconnus. Soyez prudent avec ceux qui promettent des résultats rapides ou d'importantes économies sans une analyse approfondie. Un SDSI efficace nécessite une planification minutieuse et coûte souvent cher en raison des nombreux corps de métiers nécessaires à sa réalisation.

4. Prioriser les projets en fonction de leur impact :

Utilisez une matrice d'impact pour évaluer les projets en fonction de leur valeur ajoutée et de leur complexité. Adoptez des méthodes agiles pour une mise en œuvre flexible, permettant des ajustements rapides en fonction des retours des utilisateurs et des évolutions du marché.

5. Anticiper les défis de la transformation :

Mettez en place des programmes de formation pour préparer les employés aux nouvelles technologies et processus. Maintenez une communication ouverte et transparente pour gérer les attentes et renforcer l'adhésion au changement.

6. Planification à long terme et flexibilité :

Définissez des objectifs à long terme pour votre SDSI, tout en restant ouvert aux ajustements et aux innovations. Établissez un calendrier pour des révisions régulières du SDSI, afin de l'adapter aux nouvelles technologies, aux changements réglementaires et aux évolutions du marché.

En suivant ces recommandations, vous serez mieux équipé pour naviguer les complexités de la transformation digitale et assurer un déploiement réussi de votre Schéma Directeur.

Conclusion

En parcourant les étapes clés pour l'élaboration d'un Schéma Directeur de Systèmes d’Information, de sa conception stratégique à l'implémentation tactique, nous avons mis en lumière l'importance de ce dispositif dans l'avenir de vos Systèmes d'Information.

Le SDSI n'est pas seulement un outil de planification IT ; il est un levier stratégique qui aligne la technologie avec les ambitions stratégiques de l'entreprise, facilitant ainsi l'innovation, l'efficacité et la compétitivité.

L'audit et le diagnostic de la DSI, la définition des scénarii stratégiques, et la mise en place de plans d'actions représentent plus qu'une série d'étapes méthodologiques ; ils incarnent une démarche dynamique et réfléchie pour adapter l'entreprise aux défis et opportunités du numérique. En intégrant des leviers tels que la dématérialisation, la robotisation, et le cloud, le SDSI permet aux entreprises de se positionner avantageusement dans un environnement en constante évolution.

Enfin, il est essentiel de souligner que le succès d'un SDSI ne dépend pas uniquement de la qualité de sa conception et de sa mise en œuvre technique. Il repose également sur la capacité de l'entreprise à anticiper les changements, à engager les parties prenantes, et à évoluer dans sa culture organisationnelle. Les entreprises qui réussissent dans cette démarche sont celles qui considèrent le SDSI non comme une fin en soi, mais comme un voyage continu d'adaptation et d'innovation.

Ainsi, le Schéma Directeur des Systèmes d’Information s'affirme comme un outil indispensable pour réussir dans le paysage numérique de demain, garantissant que les DSI restent non seulement pertinentes, mais aussi proactives dans la réalisation de leurs objectifs stratégiques et opérationnels.

Découvrez également l'intervention de Quentin Moreaux, notre Directeur conseil dans le podcast Parlons Projet

BONUS : NOTRE DEMARCHE POUR LE SDSI

Véritable boussole de la transformation numérique, le SDSI oriente les actions de la DSI en définissant un cap, une perspective de ce vers quoi l'ensemble des projets et activités menés dans la DSI devront tendre ou se rapprocher.

Plus qu'un simple plan informatique, le SDSI est adapté au contexte unique de chaque organisation. La démarche de son élaboration implique par conséquent une forte dimension d’accompagnement du changement.

En anticipant les besoins futurs, le SDSI permet à la DSI de se projeter à long terme et de planifier stratégiquement les investissements structurants.

Concrètement, il apporte une cohérence indispensable aux "petits projets" en distinguant l'essentiel de l'accessoire pour une allocation optimale des ressources.

Diagnostic : comprendre l’organisation, ses enjeux, son SI pour poser les bases d’une transformation réussie

Cette première étape va permettre de déterminer les enjeux IT en regard de la stratégie de l’entreprise.

On s’assure d’une transposition des enjeux business vers des enjeux IT avec un alignement sur les enjeux de l’entreprise au global.

Concrètement, comment procéder sur cette étape ? Notre conseil c’est de considérer à la fois :

  • Vision stratégique de l’entreprise à horizon 2-5 ans: son environnement, ses ambitions, son positionnement, par le biais d’un SWOT « classique ».
  • Comprendre les besoins métiers: interroger les directions métiers pour cerner leurs enjeux, leurs perceptions du SI interne, évaluer le rôle actuel et souhaité de la DSI au sein de l'organisation.
  • Diagnostic approfondi du SI via les méthodologies éprouvées comme ITIL, COBIT, etc. Ce diagnostic doit être exhaustif et couvrir tous les aspects du SI, les dimensions fonctionnelles, techniques et d’organisation :
    • Architecture des données, applications, niveaux de services, sécurité et gestion des risques…
    • Organisation et processus.
    • Compétences des équipes : staffing, externalisation, organisation, besoin de formation, embauches, rétention, etc.
    • Le portefeuille projets déjà engagé, avec une météo des projets pour évaluer leur avancement et identifier les éventuels risques.

Déclinaison d’une feuille de route à 3 à 5 ans : concrétiser les orientations stratégiques

Forts des grands constats et premières orientations, cette phase va permettre de traduire concrètement vos ambitions :

  • Fixer des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis) à atteindre par la nouvelle stratégie
  • Préciser et décliner les axes stratégiques en projets concrets : chaque projet sera défini avec précision, en précisant ses objectifs, ses livrables et son calendrier.
    • Exemple d’axe et déclinaison : améliorer l'expérience client.
      • On pourrait avoir comme projets :
        • Mettre en place un système de gestion de la relation client (CRM) pour mieux suivre les interactions avec les clients,
        • Développer des chatbots et d'autres outils d'auto-service pour permettre aux clients de trouver facilement les informations dont ils ont besoin,
        • Offrir une assistance client omnicanal (par courriel, chat, téléphone, portail, etc.), etc.
  • Structurer la cible et évaluer la trajectoire au regard de la capacité à faire. Il s'agira d'évaluer les ressources disponibles et de définir un plan de déploiement réaliste et progressif.

À ce stade, on va pouvoir établir et acter :

  • Cartographie cible de la DSI pour visualiser l’état actuel du SI et définir les transformations nécessaires pour atteindre l’objectif cible.
  • Définir les choix technologiques stratégiques (logiciels, cloud, langages, etc.)
  • Dimensionner et organiser les équipes
  • Identifier les projets stratégiques pour atteindre le SI cible.

Cadre de mise en œuvre et finalisation : orchestrer le plan d’action concret

Cette étape pose le cadre formel du SDSI et doit permettre d’opérationnaliser le SDSI :

  • Roadmap de la DSI : définir la trajectoire du SDSI sur 3 à 5 ans avec des séquences claires, un phasage précis des chantiers prioritaires et des projets connexes. Préparer le lancement opérationnel de la feuille de route, en tenant compte des interdépendances entre les projets.
  • Les moyens mobilisés pour le projet (financement, ressources humaines, partenariats, etc.)
  • Une évaluation des risques inhérents aux projets tels que les retards, les dépassements de budget ou les problèmes techniques, et définir des stratégies pour minimiser les impacts des risques identifiés et assurer le bon déroulement des projets
  • Définir du dispositif de gouvernance, de pilotage et communication
  • Assistance à maitrise d’ouvrage